jeudi 26 mars 2009

Mysore


Le 22.03.09

Route malgache ce matin (5h00), à travers deux parcs nationaux (dont la réserve que nous voulions visiter). Surprise en arrivant aux environs de Mysore : d'énormes chauves-souris, plus grosses que des corbeaux, faisaient des cercles dans le ciel autour d'un arbre gigantesque...

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Arrivée donc dans le Karnataka et une petite déception : au jeu des sourires, les gens ne répondent plus trop !...

En revanche, Claire est toujours une attraction lorsqu'elle descend du bus pour fumer une cigarette...

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Nous sommes à Mysore.
La ville est plutôt charmante,
les bâtiments sont tout meringué et ce soir, dimanche, le palais devrait être éclairé, ce qui suffit à faire notre bonheur.


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En retrouvant les sites touristiques, nous avons aussi retrouvé les rabatteurs qui y sont attachés, plus agressifs ici que dans le sud.

Salim (pour ne parler que de lui), les dents rougies de bétel, trouve que je ressemble à Franck Zappa avec ma barbe. Il m'explique ensuite qu'il existe à Mysore des coffee shop, qu'en Inde, fumer de l'herbe est autorisé, que si j'en veux, il suffit de le lui demander et autres billevesées... Pas facile de congédier Salim... ni ses dizaines de collègues le lendemain...

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Lu dans le journal : Amma est à Mysore aujourd'hui !...

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Le 23.03.09

Nous partons de Mysore demain matin en direction de Hassan, une petite ville sans grand intérêt, mais bien située pour visiter Belur et Halebib.

Ici, il y avait un palais de Maharadjah qu'il ne fallait pas manquer. Hier, nous l'avons vu briller de milliers d'ampoules dans la nuit et ce matin, il nous a révélé ses splendeurs architecturales.
Cette visite fut une vraie surprise. Nous ne nous attendions pas à tant de beauté. Des sols dessinés de carreaux de faïence colorés, des plafonds en bois sculpté, des colonnes décorées d'or, des fresques murales...


Malgré cela, nous avons passé un très mauvais quart d'heure, par ma faute, il faut bien que je le confesse...

Il était strictement interdit de prendre des photos à l'intérieur des bâtiments. Nous étions même censés laisser notre appareil dans une consigne, mais le garde à l'entrée, nous voyant réticents, nous a laissés le garder dans notre sac.
Il y avait des gardes dans toutes les salles et quelques indiens utilisaient leur téléphone portable pour fixer des images, ce que nous n'avions pas l'intention de faire.
Je ne sais pour quelle raison nous avons enfreint la loi dans une des grandes salles. Toujours est-il que nous avons pris une photo...


Les deux gardes nous ont abordés. Ils nous ont fait ouvrir le sac, se sont emparés de l'appareil et ont commencé à nous faire une leçon de morale ("Vous le saviez pourtant... Pourquoi ?... Vous êtes des honnêtes gens !...).

Après explications, humiliation, (nous nous sentions confus et honteux...), ils ont annoncé que nous allions les suivre à la police, payer 500 Rps d'amende, l'appareil confisqué 48h, etc...

Et puis : "You're like my daughter, Ma'am"... "Look. You give us 200 Rps and you go, no problem"...
Avons donc payé 100 Rps une unique photo sous-exposée, ratée.


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Le 24.03.09

Dans le marché, monticules de pures couleurs,
montagnes qu'on n'escaladera jamais.


Certaines personnes nous touchent comme on presse les doigts sur un tampon encreur et mènent leur main à la joue gauche, à la joue droite et sous la bouche, gestes que nous avions vu faire dans les temples avec les statues et, une fois, sur le dos d'une vache...

Grande perplexité...





Suivi un jeune garçon comme le lapin blanc à travers le labyrinthe de fleurs, de couleurs, jusqu'à l'échoppe d'un parfumeur. Moment très agréable à inhaler les effluves d'huiles essentielles que soufflait délicatement le marchand à nos narines.

"Oh, you are french, vous parlais français.
En France, you've got beaucoup parfums, they mélange it with lot of alcohol; here, we've got huiles essentielles, ça sent très bon !..."



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que de couleurs, magnifique, sublime...
bizoo
Armelle