Mangily, la suite...

Le 27.07.08

Deuxième jour de repos à Mangily, avons décidé de nous laisser porter par les petites excursions "touriste" du coin, que nous allons partager avec les Ricard, très sympathique famille nantaise. Départ à 9h en pirogue à balancier (chouette ! une nouvelle pirogue !) vers le parc marin où nous allons observer les poissons (enfin ! on va utiliser nos masques et tubas ! Nous ne les aurons pas trimballés dans la montagne, sur les Hautes Terres, en brousse, en pirogue et en taxi-camion poussiéreux pour rien !). Puis, cap sur une petite plage de pêcheurs pour pique-niquer à même le sable blanc, encore ruisselants d'eau salée, des langoustes et du poisson grillé...

Vers 15h, repus et dorés, nous monterons à bord d'une charrette à zébus qui nous mènera droit aux baobabs sacrés du village (le plus gros fait 13m de circonférence, paraît-il !).

Enfin, à 17h, nous serons de retour à l'hôtel, un doux sourire aux lèvres...

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Ne suis pas restée plus de 10min dans l'eau - me suis transformée en glaçon - les poissons étaient, cela dit, très beaux.
Ai fini de ruiner mes fesses (déjà amochées par le taxi-brousse) dans la charrette à zébus, mais ce sont de sympathiques bonnes bêtes !
M'apprête à vivre une expérience dont l'issue est plus qu'incertaine : "les petites tresses"...

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Les petites tresses

Ayant oublié d'amener un peigne ou une brosse, je me suis laissée tenter par la prestation locale "petites tresses"...
J'ai donc donné rendez-vous à notre chère femme de ménage pour 18h. Au programme : petites tresses plaquées au crâne "à l'africaine" en direction du haut de la tête et ramassées en deux macarons.
Elle m'avait prédit 30min de temps d'ouvrage, mais connaissant ma nature de cheveux rebelle, je ne me faisais pas trop d'illusions.
A 18h pétantes, donc, nous voilà au boulot, mes cheveux fraîchement lavés et humides, l'artiste armée de son pic, de ses élastiques et de ma frontale.

Elle en a bavé, la pauvre !...

Défaisant et refaisant les tresses, la langue sortie, la frontale braquée sur mon cuir chevelu : "glissé !...", annonçait-elle à chaque échec. Le résultat en valait la chandelle ! Me voilà transformée en petite africaine ! Le visage noir, cramé par le soleil, le nez rouge du dernier coup qu'il m'a asséné, et la tête sculptée. Plus besoin de se coiffer !!

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17h00 : Retour à l'hôtel le sourire aux lèvres... vite effacé par M. Max et sa bande.

M. Max est le patron de l'hôtel. C'est un vieux corse porté sur la bouteille, cheveux poivre et sel, des petites lunettes aux verres carrés sur des montures fines, petit et trapus. Il fête aujourd'hui ses 62 ans mais en fait dix de plus.
Autour de la table, d'autres vieux blancs au regard mesquin et sûrs de leurs droits, et une ribambelle de jeunes filles malgaches court vêtues et bien arrosées.

Grosses paluches dégueulasses sur petits ventres noirs et souriants.

Trop saoules, elles se marrent un peu fort : "Toi, tu fermes ta gueule pendant que je parle à mon ami vazaha. T'es pas là pour ça !" Nous : témoins d'un monde gerbant et sans complexe.
Nous partons demain matin pour Tuléar.

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Le 28.07.08

Les charrettes à zébus

Souvent très colorées aux bordures décorées. Se succèdent des Terminator, Sharon Stone, Orlando Bloom, couchers de soleil avec palmiers, Zinédine Zidane, pirogues à balancier, etc...
La dernière que j'ai vue, lorsque nous quittions Mangily en taxi-brousse, arborait côte à côte Jésus Christ auréolé d'un disque doré et Bob Marley portant gros spliff à main droite !

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Le 30.07.08

Après deux journées très actives à Tuléar (retrait d'argent, infos sur les locations de 4x4 pour aller à Fort-Dauphin, négociations, internet, massages, restos sympas, etc...) rythmées de trajets en pousse-pousse (dong dong dong !!!), nous sommes de nouveau sur la piste. Avons finalement opté pour 4 jours de 4x4 par la côte jusqu'à Fort-Dauphin, 3 jours de break dans la baie et 2 jours de piste jusqu'à Ihosy sur la RN7.